Série culte des années 80 : L'agence tous risques, c'est vraiment. La dernière chance au dernier moment.

La camionnette de l'agence tous risques
Fourgon GMC Vendura
« Il y a dix ans (en 1972), une unité de commando d'élite stationnée au Viêt Nam fut envoyée en prison par un tribunal militaire, pour un crime qu'ils n'avaient pas commis. Ces hommes s'évadèrent rapidement de leur prison militaire de haute sécurité, se réfugiant dans les bas-fonds de Los Angeles. Aujourd'hui, encore recherchés par le gouvernement, ils fuient encore et toujours devant leurs poursuivants et survivent comme des mercenaires. Si vous avez un problème, si vous êtes seul, si personne ne peut vous aider, si vous êtes acculé, si la justice ne peut plus rien pour vous, il vous reste un recours, un seul : l'agence tous risques. »



L'agence tous risques est une série télévisée américaine en 98 épisodes, créée par Frank Lupo et Stephen J. Cannellet diffusée entre le 23 janvier 1983 et le 8 mars 1987 sur le réseau NBC. En France, la série a été diffusée à partir du 1er juillet 1984 sur TF1.

Acteurs principaux :
George Peppard : Colonel John Smith "Hannibal"
Dirk Benedict : Lieutenant Templeton Peck "Futé"
Dwight Schultz : Capitaine Henry Murdock "Looping"
Mister T : Sergent Bosco Albert Baracus "Barracuda"

Jouet rétro : Majorette turboom.

Majorette Turboom
Peugeot 205
La série des majorettes turboom est sortie en France au milieu des années 80, ces voitures “accidentables” à friction comportaient des pièces déformables pour simuler un accident, on y introduisait un pétard amorce (les mêmes que dans les pistolets de cow-boy) dans le capot pour produir un effet “d'explosion” lors d'un impact contre un mur.

Les plaintes des salons, couloirs et pieds de tables chez nos parents s'en souviennent encore, le chat ou le chien aussi. Ces petites majorettes turboom donnaient lieu à des courses endiablés avec un finish toujours spéctaculaire, enfin pour l'époque où l'on avait à peine une dizaine d'année, surtout s'il nous venait la brillante idée de compliquer le parcours avec divers obstacles et tremplins.

Film culte des années 80 : Bloodsport, tous les coups sont permis.

Le meilleur film de Jean-Claude Van damme...

1975, le capitaine Frank Dux, soldat américain, se rend à Hong Kong afin de participer au Kumité pour honorer la mémoire de son senseï et père spirituel. Ce tournoi est ouvert à tout les styles d'art martiaux et aux meilleurs combattants de la planète, tout les coups y sont permis y compris les plus mortel. Sur place, le jeune homme sympathise avec Ray Jackson, un "boxeur" aux techniques bien particulières également venu prendre part à la compétition. Parmi les autres participants se trouve un certain Chong Li, vainqueur de l'édition précédente, un combattant aussi sournois et cruel que talentueux.

Bloodsport, tous les coups sont permis est sans doute le meilleur film de combat des années 80 ! Un scénario laborieux certes (manifestement réécrit plusieurs fois par les producteurs, comme l’indique le scénariste d’origine Sheldon Lettich), une interprétation approximative, mais la fraîcheur et la sincérité d’un film qui ne cherche jamais à se prendre au sérieux, font des merveilles. Les combats, sont merveilleusement chorégraphiés et surtout très bien montés par un Jean-Claude Van Damme ayant eu accès à la salle de montage. Les ralentis transcendent le tout, et la musique (notamment la chanson "Fight to Survive") confère une nervosité inédite à ce qui n’était à l’origine qu’une série B comme il en existe déjà des centaines. En outre, l'acteur, qui savait qu’il jouait ici son va-tout et n’avait pas droit à l’erreur, multiplie les performances martiales.



Acteurs : Jean-Claude Van Damme, Leah Ayres, Philip Chan, Roy Chiao, Donald Gibb, Bolo Yeung, Michel Qissi, Forest Whitaker.

Anecdotes : Bloodsport a valu à Jean-Claude Van Damme une nomination au prix de la pire révélation de l'année pour Jean-Claude Van Damme, lors des Razzie Awards 1989. Bolo Yeung, qui joue le terrifiant Chong Li, avait combattu Bruce Lee dans Opération Dragon. La plupart de ses répliques dans Bloodsport sont identiques à celles du Petit Dragon dans le film cité.

Dessin animé rétro : Cobra

Cobra est un corsaire de l'espace, le seul ayant à jamais osé tenir tête à la Guilde des Pirates de l'Espace. Ayant également commis quelques méfaits notoires, la Police Intergalactique est aussi à ses trousses, faisant de lui l'homme dont la tête est la plus mise à prix dans toute la galaxie. Mais un beau jour, lassé de cette vie aventureuse, il décide de vider complètement sa mémoire et se transforme le visage afin de mener une vie normale, sous le nom de "Johnson", disparaissant sans laisser de trace, et tout le monde le croit mort...

Cinq années après cette disparition, notre monsieur Johnson parvient, grâce à ses économies, à s'offrir une séance de rêve artificiel qui réveillera son ancienne mémoire : il est en réalité, Cobra... et il est fin prêt pour revenir sur le devant de la scène, en ayant marre de sa petite vie rangée. Doué de capacités physiques et mentales hors du commun, il doit sa renommée au rayon delta (psychogun) qu'il cache dans son bras gauche, une formidable arme qu'il contrôle grâce à sa force mentale. Cobra, aidé de sa partenaire Armanoïde, va devoir affronter à nouveau la Guilde des Pirates de l'Espace, et fera face notamment à l'Homme de Verre ou Salamandar. La recherche de l'Arme Absolue lui fera aussi rencontrer les filles du défunt capitaine Nelson, l'institutrice Catherine, Jane la chasseuse de prime et enfin Dominique, membre de la Police Intergalactique.

La série TV de Cobra, sera un succès en France dès son arrivée, sur Canal+ d'abord et surtout dans Récré A2 à la rentrée de septembre 1985. Héros intouchable,  alliant un sang froid absolu et un sens de l'humour dans toutes les situations, Cobra a séduit tout un public grâce à son côté "voyou". Son seul point faible ? Toutes les splendides femmes en tenues spatiales (clairement inspirées de la SF classique née dans les pulps aux USA) ou légères qu'il va croiser, épisode après épisode... La série de Cobra est un condensé de références, clairement avouées par son auteur, Buichi Terasawa. Cobra est construit à l'image de notre Jean-Paul Belmondo nationnal, Armanoïde est une référence directe au Métropolis de Fritz Lang, Jane quant à elle, est la version animée de la belle Jane Fonda dans Barbarella... Bien d'autres références sont distillées de-ci de-là : Star Wars bien entendu, Wolverine, Spiderman, Telly "Kojak" Savallas, ...



Si Cobra a été diffusée dans une émission jeunesse, il n'en reste pas moins que la série est assez adulte, beaucoup plus que bien d'autres titres de la même époque. C'est ce qui explique son échec (relatif) lors de sa première diffusion au Japon, le public n'étant pas forcément prêt. Ceci dit, au fur et à mesure des rediffusions, Cobra a prit de l'ampleur et le travail formidable réalisé sur ce titre sera reconnu par un large public. Notons en effet que la série (tout comme le film) est réalisé par le duo magique de la TMS : Osamu Dezaki / Akio Sugino. La qualité artistique de la série est exceptionnelle, et peut, aujourd'hui encore, rivaliser sans conteste avec beaucoup de productions actuelles.

Planète jeunesse.com

Retrogaming : Super Metroid sur Super Nintendo.

Ce Super Metroid datant de 1994, 3ème épisode de la saga, est celui qui selon moi aura marqué le plus les joueurs. Il reprend le concept de ses deux aînés, un jeu d'aventure-action, dont le but est de parcourir des labyrinthes creusés dans les  galeries et autres souterrains de la  planète Zebes, repaire des fameux pirates de l'espace. Samus Aran, personnage énigmatique et solitaire que vous allez incarner, dont on ne sait pas très bien si c'est un humain ou une machine se rend donc dans ce monde hostile, après que le dernier exemplaire vivant de metroid ait été volé par Ridley dans un laboratoire en charge de l'étudier. Samus lui emboîte le pas, et atterrit à la surface de Zebes sous un orage et une pluie acide battante sans quasiment aucune information sur la tâche à accomplir, vous partez donc à la découverte de cet endroit peu accueillant.

L'une des forces de cette aventure réside dans ce sentiment d'être  seul, abandonné sans aucune indication sur votre mission, livré à vous même pour explorer ce monde où l'on va s'enfoncer de plus en plus dans les profondeurs de Zebes. La liberté d’action est conséquente, certes, on ne pourra par exemple n'ouvrir certaines portes qu'après avoir rempli une action clé du scénario, mais l'on est plus souvent désorienté que réellement bloqué, tant et si bien que le joueur ressent une réelle sensation d'angoisse.



Le gameplay de ce Metroid est très riche, il y a tout un équipement à rassembler, divers costumes, capacités spéciales comme la fameuse boule morphing, la vitesse supersonique, la vision à travers les murs etc... de nombreuses armes de plus en plus puissantes. En tout une vingtaine d'upgrades qu'il faudra parfois associer entre elles pour former d'autres attaques, quand Samus est suffisamment équipé, le personnage dégage vraiment une impression de surpuissance. Il vous  faudra bien ça pour vaincre les boss, tous très impressionnants de par leur taille et leur difficulté, à tel point qu'on en redoute à chaque fois le moment où l'on sent que l'affrontement va arriver.

Pour la partie graphique, le jeu est très agréable à l’œil et sait faire valoir les qualités de la Super Nintendo. On retiendra l’excellente animation des personnages, dont les mouvements sont très bien détaillés, le plus impressionnant à l'époque restant la course supersonique de Samus. Les environnements sont également à l’honneur avec un design réussi, très organique, on pourra se réjouir de leur diversité. Coté son, l'ambiance colle parfaitement avec l'environement graphique et l’atmosphère oppressante qui se dégage de ce Super Metroid, très sombre et mystérieux.

Publicité d'époque pour jouet Lego.

Une jolie publicité rétro sous forme de planche de bande dessinée qui vous rappellera surement quelques souvenirs, paru dans le numéro 1714 du journal de Mickey en 1985 pour la célèbre série de jouet Legoland Moyen-Age.


Jeu de société rétro : HeroQuest.


HeroQuest est un jeu de société d'aventure sur plateau se situant dans un envirronement médiéval fantastique se rapprochant d'un jeu de rôle, il fût édité en France en 1989 par MB en coopération avec Games Workshop. Le scénario propose aux joueurs d'incarner un héros (l'elfe, l'enchanteur, le nain ou le barbare) et d'accomplir de nombreuses quêtes au sein d'un mystérieux labyrinthe composés de corridors et de salles contrôlé par le sorcier Morcar (le maître du jeu, assumé par un joueur) et ses forces du chaos.

HeroQuest est doté d'un matériel de qualité composé en particulier de 35 figurines (les 4 héros ainsi que des gobelins, orques, squelettes, chevaliers du chaos, etc) en plastique assez finement détaillées, de nombreux éléments de décor comme des coffres à trésors, une tombe, un chevalet de torture, un pupitre de sorcier, des bibliothèques ainsi que toutes sortes de cartes et jetons représentant autant de monstres, de pièges, de sortilèges ou encore de passages secrets qui ont énormément contribué à la renommé et au succès commercial de cet excellent divertissement ludique, désormais considéré comme un jeu de société rétro culte.

Illustration au dos de la boîte Heroquest représentant bien une partie
de ce jeu de société rétro et culte

Plusieurs extensions verront le jour par la suite mais inégalement distriubué suivant les pays :

1990 Karak Varn (Kellar's Keep)
1990 Le Retour du sorcier (Return of the Witch Lord)
1991 Kit Forteresse
1992 Advanced HeroQuest
1993 Against the Ogre Horde (Contre la horde des ogres)
1993 Barbarian Quest Pack / The Frozen Horror (L'Horreur gelée)
1993 Elf Quest Pack / The Forbidden Mirror (Le Miroir interdit)
1994 Les Sorciers de Morcar (Wizards of Morcar)

Albator aime Retour vers le rétro.

Accompagnez Albator dans
la chasse aux souvenirs
















La nostalgie n'est pas un vilain défaut, Albator notre corsaire de l'espace préféré lui aussi adore se replonger dans cette époque si riche en créativité et en originalité que sont les années 80 et 90. Embarquez donc avec nous à bord de L'Atlantis pour un retour vers le rétro !

Série culte des années 90 : Les contes de la crypte.


Tout commence en 1950 lorsque William M. Gaines publie les comics bi-mensuels"Tales from the Crypt", avec déjà l'hideux gardien de la Crypte pour introduire les histoires particulièrement macabres. Arrêtées en 1955, elles quittent leur tombe pour les salles obscures britanniques dans les années 70, d'abord dans Histoires d'outre-tombe en 1972, puis dans Le caveau de la terreur l'année suivante. Ce n'est qu'à partir de 1989 qu'elles envahissent le petit écran avec la série Les Contes de la Crypte sur la chaîne américaine HBO, en France la première diffusion date de 1993. Chaque épisode est une histoire indépendante, avec de prestigieuses guest-stars régulièrement devant ou derrière la caméra.Cette série (7 saisons, 93 épisodes), est une anthologie d'histoires horrifiques présentées par le gardien de la crypte, un cadavre desséché en état de décomposition avancée adepte de l'humour noir.



Les Contes de la Crypte  ont bâti leur réputation et leur succès sur la qualité et la quantité des guest-stars qui ont versé leur sang dans l'une des épisodes. Pour n'en citer que quelques-unes des plus grandes, il faut noter les participations de Demi Moore, Whoopi Goldberg,Kirk Douglas, Martin Sheen, Isaac Hayes et Isabella Rossellini. Le mythique héros à la cape rouge et sa dulcinée - Christopher Reeve et Margot Kidder - ont également marqué de leur présence des épisodes d'anthologie. De futures stars du petit écran ont aussi fait leurs armes du côté de la crypte, comme William Sadler (Roswell), Teri Hatcher (Loïs et Clark, Desperate Housewives), Terry O'Quinn (Alias, Lost), Katey Sagal (Mariés, deux enfants) ou encore Anthony Michael Hall (Dead Zone). Les réalisateurs ne sont pas en reste puisque Michael J. Fox, Tom Hanks, Arnold Schwarzenegger et John Frankenheimer sont chacun passés derrière la caméra le temps d'un épisode. 
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